Nous n’irons pas à Quimper le 2 novembre

La Bretagne souffre du fait de sa situation économique et sociale. Les pans industriels de la région sont mis à mal par des restructurations et des suppressions massives d’emplois dans tous les secteurs.

Les organisations syndicales participent, à leur niveau, à freiner les conséquences de cette catastrophe.

Ce gâchis engendre colère, désespoir et mécontentement.

Cette détresse monte partout en France et doit alerter les pouvoirs publics sur la réalité sociale du pays.

Pour les organisations syndicales, c’est le signal d’alarme d’une situation qui ne peut plus durer, et dans laquelle, le gouvernement devrait avoir un rôle majeur pour redonner confiance, par des actes, aux salariés licenciés et ceux qui ont un emploi.

La Bretagne n’est pas en dehors de l’augmentation du chômage et de la misère. Cette

restructuration de l’industrie est d’autant plus grave qu’il n’est rien prévu, ni par les licencieurs, ni par les pouvoirs publics, pour permettre aux salariés de continuer à vivre d’un travail.

Les politiques d’austérité imposées par l’Europe, ses pays membres, en rajoutent à la situation dans cette crise dont les conséquences sont déjà bien lourdes pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

C’est pour cela que les organisations syndicales de salariés mobilisent pour le maintien de l’emploi industriel, au quotidien, mais aussi lors de manifestations interprofessionnelles.

Le discours antifiscal de certains acteurs des mobilisations en cours s’appuie sur des réalités. Au lieu d’une urgente réforme fiscale, le gouvernement impose de plus en plus les ménages, d’où une légitime incompréhension. Pour autant, les actions violentes sur médiatisées ne relèvent pas d’un mouvement social de salariés.

Le détournement du mécontentement, réel, d’une grande partie de la population à des fins politiciennes met en cause l’intégrité et l’indépendance des salariés dans un combat qui n’est pas le leur.

Les « bourreaux » sont aux commandes de cette manœuvre et se servent de leurs victimes pour faire en même temps bouclier et bélier.

Ils voudraient que les salariés oublient qu’ils ont toujours soutenu les politiques néolibérales responsables de la crise actuelle et que leur « modèle agricole breton » est aujourd’hui une faillite économique, sociale et environnementale.

Les manipulations sont lourdes puisque ce sont les « seigneurs de jadis » qui portent maintenant le bonnet rouge contre le peuple.

Les initiateurs de la manifestation du 2 novembre à Quimper ne portent pas les revendications des salariés.

La casse industrielle est un gâchis pour l’économie, mais aussi et surtout pour les femmes et les hommes.

Aujourd’hui ce sont ceux qui licencient qui veulent en découdre avec le gouvernement.

Ce combat n’est pas celui des salariés, non pas parce que le gouvernement ferait bien son travail, mais parce que ce qu’exigent les meneurs de cette manifestation, c’est d’aller encore plus loin dans leur stratégie de destruction sociale.

Rares sont les moments d’histoire où les patrons cassent, manifestent et refusent le dialogue. C’est aussi un signe fort que cette agitation porte en lui des germes qui dépassent largement l’écotaxe, même suspendue.

Déclaration unitaire CGT, FSU, Solidaires Bretagne

Ecotaxe ? À quand une véritable fiscalité écologique des transports ?

Des éclaircissements de nos camarades de Solidaires douanes sur « l’écotaxe » telle qu’elle était prévue : un partenariat public-privé très juteux, près de 25% pour la société Ecomouv SAS (Autostrade per l’Italia – Benetton+Goldman Sachs, SFR, SNCF, Steria et Thales).

PDF - 262.7 ko
Ecotaxe Solidaires douanes

À l’heure du réchauffement climatique et de l’urgence écologique, il est plus que temps de mettre en place une vraie fiscalité écologique des transports, juste et efficace.

PDF - 215.1 ko
À quand une véritable fiscalité écologique des transports ?
Catégories Non classé

Brochure stagiaires PE

Nous avons édité une brochure pour les stagiaires professeurs de écoles, de quoi s’y retrouver !

Au sommaire :

Annuaire des PES …………………………p1

Fonctionnement de l’école ……….p 2

Vos droits :

La titularisation et l’affectation .. p.3 et 4

Congés ………………………………….. p.4 et 5

Aides sociales ………………………… p.6

Salaires ………………………………… .p.6

Droits syndicaux ……………………..p. 7

Bulletin d’adhésion ………………………..p.8

PDF - 532.6 ko
Stagiaiares PE imprimable R/V
PDF - 418.2 ko
Stagiaires PE

Contre le FN à St Aubin du Cormier samedi 26/10/2013

Solidaires 35 appelle les travailleurs et la population à soutenir les habitants de St-Aubin du Cormier qui refusent l’invasion du FN dans leur ville samedi 26 octobre 2013.

Le danger fasciste dans le 35 aussi

Le FN a une tendance fasciste avec des militants venant de groupes fascistes comme les Identitaires en Bretagne ou Troisième Voie, le groupe du meurtrier de Clément MERIC, militant antifasciste et syndicaliste originaire de Brest.

Si le FN venait au pouvoir, cette tendance fasciste pourra alors imposer son projet de destruction des syndicats et des droits des travailleurs.

Aujourd’hui à Rennes, ces militants fascistes agressent des militants syndicaux et politiques dans la rue, tagguent des inscriptions nazies sur les locaux syndicaux.

Nous ne pouvons donc pas laisser se développer le FN et les groupes fascistes qui lui sont liés.

Le racisme nous affaiblit

Le FN est aussi un parti encourageant le racisme comme d’autres partis politiques, aujourd’hui, et prend les immigrés comme bouc-émissaires. Rappelons juste que les immigrés fuient la guerre et la misère et sont des prolétaires comme nous qui veulent juste une meilleure vie pour eux et leurs familles.

Le racisme ne fait que diviser les travailleurs et nous affaiblir face au patronat. Alors qu’aujourd’hui les attaques redoublent contre les travailleurs et le peuple : chômage en hausse, licenciements dans les grandes et petites entreprises, nouvelle casse des Retraites, loi ANI qui facilitent les licenciements…..la priorité pour les salariés est de se rassembler, se syndiquer pour se défendre et ensemble améliorer cette société, combattre la misère et le chômage.

Les vrais changements viennent des luttes collectives des travailleurs : 1906 repos du dimanche, 1919 journée de 8h et conventions collectives, 1936 congés payés, 1945 sécurité sociale…alors syndique-toi !

Manifeste contre le FN samedi 26 octobre à 12h (pique-nique) devant la mairie de St-Aubin-du-Cormier.

PDF - 109.1 ko
Tract Solidaires 35

Pour une bonne piqure de rappel sur la bête immonde :VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes)

RPS risque psycho-sociaux CONSULTATION

Fin janvier – début février 2014, SUD-Education 35 organise un stage de formation syndicale de 2 jours sur les risques psycho-sociaux des métiers de l’enseignement.

Nous avons demandé à nos formateurs de travailler sur les risques spécifiques au métier d’enseignant. Car ce métier s’exerce dans des conditions particulières, qui font que le plus souvent, nos collègues perçoivent leurs difficultés plutôt comme des faiblesses personnelles que comme des perturbations créées par certaines formes d’organisation du travail.

Or ce travail d’analyse préalable est indispensable à l’efficacité du stage : SUD Educ35 ne pourra défendre les collègues en souffrance et mettre l’institution face à ses responsabilités qu’à la condition de savoir par quel angle traiter des problèmes que la hiérarchie caractérise systématiquement de « problème personnel ».

C’est pourquoi nous vous sollicitons afin que chacun fournisse, sur la base du document joint, la description de difficultés spécifiques au métier, ayant ou pouvant déboucher sur des risques psycho-sociaux. Le rapport GOLLAC identifie les 6 dimensions de ces risques, détaillées dans le document :

  • les exigences du travail,
  • les exigences émotionnelles,
  • l’autonomie et les marges de manœuvre,
  • les rapports sociaux et relations de travail,
  • les conflits de valeur,
  • l’insécurité de l’emploi et du travail.

    Il n’est pas demandé à chacun de tout passer en revue, chaque item étant lui-même détaillé. La description de quelques situations personnelles suffira à fournir un matériau conséquent.

    C’est sur la base de ces descriptions que nous travaillerons avec les formateurs afin de mettre en évidence dans le stage, les liens ténus entre le fonctionnement de l’institution et la mise en danger des enseignants et des autres personnels de l’éducation nationale.

    en PJ, en PDF extrait du rapport Gollac, tableau à compléter, de façon anonyme et à nous renvoyer à sudeduc35.solidaires@laposte.net
PDF - 156.6 ko
rapport Gollac
Word - 165 ko
RPS à completer
Catégories Non classé

Valls démission ! Déclaration du Conseil Fédéral de la Fédération SUD éducation. Paris, le 27 septembre 2013

Les propos du ministre Valls à l’égard des populations Roms qui tentent de vivre en France, dans les pires conditions, s’inscrivent dans la continuité des stigmatisations subies par ces communautés.

Partout montré-e-s du doigt, les Roms, citoyen-ne-s européen-ne-s, sont condamné-e-s partout à l’errance dans une sous-citoyenneté. Après les évacuations policières et violentes des campements qu’ils réussissent à installer, les propos du ministre de l’Intérieur sur leur manque de volonté d’intégration à la société française ramènent le débat au niveau des pires déclarations de l’extrême droite.

Cette politique éhontée (près de 18 000 expulsions de Roms en 2012) est aujourd’hui dénoncée par la commission européenne.

La politique, les discours et les pratiques du ministre de l’Intérieur ne marquent aucune rupture avec les politiques précédentes de stigmatisation des étranger-e-s comme fauteurs de trouble et de crise.

Dans un moment où la France compte 5 000 000 de chômeurs et de chômeuses, nous pensons que la stigmatisation des Roms consiste surtout à faire oublier l’incurie du gouvernement en matière de développement de l’emploi. Nous dénonçons l’instrumentalisation politique des Roms.

Nous revendiquons un égal accès aux droits fondamentaux pour les français‑es et les étranger-e-s.

Nous exigeons la scolarisation des enfants de toutes les familles Roms présentes sur le territoire.

Valls démission !

Catégories Non classé

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Pour nos retraites / 15 octobre

Le 15 octobre, des rassemblements et manifestations sont organisés dans toutes les régions. Dans plusieurs secteurs, des grèves sont prévues dans cette même période. L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement aux initiatives unitaires. Le projet de loi contre nos retraites est un des pans d’une attaque contre tous nos droits, au nom de « l’austérité », c’est-à-dire en réalité au nom d’une redistribution toujours plus inégalitaire des richesses que nous produisons :
toujours moins, pour les salarié-es, les chômeurs-ses et les retraité-es
toujours plus, pour les banquiers, les patrons et les actionnaires !

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Un projet de loi inacceptable

Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite. Au programme : allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires, augmentation des cotisations payées par les salarié-es… Ce projet de loi poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010). Son contenu est inacceptable.

D’autres choix sont possibles

Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les répartit différemment.

Il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 ?
Les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter !
La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !

Retrait du projet !

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’est pas question d’accepter d’un gouvernement de Gauche ce que nous refusions d’un gouvernement de Droite. Ce projet n’est pas aménageable : c’est une attaque contre les droits des salarié-es, contre les acquis obtenus par les luttes des générations précédentes.

Quelles actions pour gagner ?

Gouvernement et patrons ne nous feront pas de cadeau. Seul le rapport de force peut les faire renoncer à leur projet. Pour gagner, il faut agir. Dès l’été, nous avions pu former un front unitaire rassemblant CGT, FO, Solidaires et FSU, qui appelaient à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il fallait bien entendu une suite à cette journée. C’est pour cela que, depuis le 10, nous proposions qu’il y ait une rencontre intersyndicale et des décisions d’action nationale unitaire. Nous n’avons pas été entendus par les autres organisations syndicales.

Plus d’un mois plus tard et alors que le débat se terminera à l’Assemblée nationale, la date du 15 octobre est tardive. Mais nous n’avons pas le choix ; pour changer la réalité, il faut partir de celle-ci, pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Réussissons la journée d’action nationale du 15 octobre, à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU ! A la base, construisons l’unité pour gagner !

RASSEMBLEMENT :

RENNES : 12 heures Ancienne Préfecture Rue Martenot

Rythmes scolaires : POUR UNE VERITABLE REFONDATION DE L’ECOLE LAÏQUE

La réforme Peillon nous est vendue comme LA réforme des rythmes de l’enfant. Mais elle ne prend pas ou peu en compte la réalité de celui ci : pas de grand changement au niveau de la journée, de l’année, des programmes, des effectifs de classe… Le temps non contraint, où l’enfant peut évoluer à sa guise, n’est pas pris en compte. La semaine est réorganisée sans tenir compte des avis des scientifiques , POURTANT REGULIEREMENT INVOQUES POUR JUSTIFIER LA REFORME.

L’école aujourd’hui est calquée sur le monde du travail. L’école primaire et encore plus l’enseignement secondaire sont basés sur un temps mécanique et répétitif – cours de 45 minutes par exemple. Les horaires de l’école – et donc des élèves – sont alignés sur ceux des entreprises ou des services. Ce n’est en aucun cas le contraire,

Les élèves sont confrontés à des cadences de travail trop importantes. La nécessité de changer l’école, d’en revoir les rythmes est évidente, pour laisser du temps aux apprentissages et en faire un lieu de bien-être.

Une marchandisation du temps éducatif, d’une part

Cette réforme n’est en fait qu’une marchandisation d’un temps éducatif : elle offre un temps d’intervention hors éducation nationale aux associations diverses et variées, aux professionnels privés dans certains cas, ou tout simplement à une simple garderie parfois payante.

◆ Le projet Peillon génère de grandes inégalités dans l’offre éducative selon les territoires : communes riches/communes pauvres, rurales/urbaines, priorités politiques des municipalités…

Nous voulons que l’égalité (dite « républicaine ») soit assurée, que tous les élèves aient droit à la même formation. Un encadrement national des activités périscolaires est nécessaire, définissant des champs d’activité obligatoirement proposés à tous les élèves, quelles que soient les variables locales.

◆ Dans le projet Peillon rien n’interdit aux associations à caractère religieux d’intervenir dans le cadre du « périscolaire »

Nous exigeons que la laïcité soit assurée dans les écoles, y compris dans ce cadre quand il nous est imposé.

◆ Pour pouvoir fonctionner le projet Peillon va multiplier les emplois précaires.

Nous refusons la précarisation des emplois et nous voulons des personnels formés et des emplois statutaires.

◆ Dans le projet Peillon, la multiplication des interventions extérieures sur des temps courts ne permet plus de générer une vision globale de l’éducation. Le morcellement des activités empêche une réelle approche polyvalente-polytechnique de l’école.

C’est pourquoi plus que jamais SUD Éducation exige le retrait du texte Peillon, et réaffirme qu’il faut une autre réforme des rythmes scolaires, ambitieuse et dégagée des lobbies touristiques et économiques.

L’école publique sous tutelle des pouvoirs locaux, d’autre part

La réforme donne aux municipalités le pouvoir de fixer les horaires scolaires. D’ailleurs, les mairies ne se gênent pas pour imposer des horaires de T.A.P. qui leur conviennent pour utiliser (exploiter ?) au maximum les personnels d’animation dont elles disposent, en imposant des horaires d’enseignement irréguliers, déséquilibrés, préjudiciables à l’enseignement.

Nos propositions

Pour lutter contre les inégalités entre les territoires, l’Éducation doit rester nationale. Ce qui n’empêche pas l’apport d’intervenants extérieurs

❒ Vouloir réformer les rythmes scolaires nécessite une réflexion plus large sur l’école et nécessite de :

❊ réduire les effectifs par classe.

❊ repenser les programmes, d’en concevoir les contenus pour laisser du temps à la manipulation, l’expérimentation, la recherche…

❊ inscrire dans les programmes la possibilité du travail coopératif, de la pédagogie de projet…

❒ Différencier le temps de travail des PE devant élèves du temps d’enseignement pour les élèves.

Pour les PE : 18 h devant élèves des heures de concertation, travail en équipe… sans porter atteinte au principe de polyvalence qui permet une vision globale du fait éducatif.

Conséquences : plus de PE que de classes, plusieurs PE par groupe élèves, renforcement du travail en équipe, regard croisé sur les élèves et les pratiques…

❒ Différencier le temps et les activités selon l’âge des enfants.

Repenser les horaires du matin en aménageant un temps d’accueil suffisamment long pour une mise en route en douceur.

Poursuivre la réflexion

A SUD Éducation, nous voulons aussi une autre école dans une autre société. Question rythmes scolaires et rythmes des enfants il faut s’enrichir des travaux de la recherche (chronobiologie, chronopsychologie, sciences de l’éducation…)

❂ Adapter la journée au rythme de l’enfant : temps de repos, temps calmes, « temps pour ne rien faire »… On ne pourra réellement réduire la journée des enfants que lorsque la journée de travail de leurs parents sera réduite.

❂ Ne pas dépasser 7 semaines de travail d’affilée.

❂ Repenser l’année : des vacances plus longues l’hiver quand la fatigue est plus grande, plus courtes l’été ?

❂ Donner du temps pour les apprentissages : notion de cycle (2 à 4 ans par cycle, sans pénalité pour les élèves), classe multi-âge…

Catégories Non classé