A la rentrée 2013, 153 M2 admissibles au CRPE exceptionnel de juin 2013, seront en poste sur des quarts de décharge. Ils compléteront les directeurs à un jour de décharge ou les personnels à 75%.
Ces affectations entraînent par effet domino des incertitudes sur l’affectation des personnels TRS. Ils pourraient, pour une année, être rattachés à la brigade départementale.
Une fois de plus, ces personnels ne connaîtront pas leur affectation avant les vacances d’été, la ce qui n’est confortable ni pour eux, ni pour les enseignants qu’ils compléteront. Mais en plus, cette année, ils ne seront même pas sûr du type de poste qu’ils occuperont à la rentrée ni des conditions matérielles dans lesquelles ils seraient amenés à rejoindre les brigades départementales : pourront-ils percevoir l’ISSR ?
Non, les TRS ne sont pas une variable d’ajustement qu’on peut déplacer au gré des fluctuations gouvernementales !
Cette situation départementale est symptomatique de la désorganisation du service générée par la mise en place des différentes réformes dans l’éducation nationale. Les conséquences pour les personnels et les équipes sont importantes tant d’un point de vue organisationnel que matérielle.
A l’heure où dans son rapport la cour des comptes préconise qu’une « partie du temps de service des personnels soit annualisée pour assurer les remplacements » on ne peut que constater et regretter que ces propositions sont déjà, dans notre département, une réalité.