Actions du 23 janvier 2013

Abandon du projet de décret sur les rythmes scolaires et du projet de loi dit de « refondation de l’école »

Rassemblements du 23 janvier 2013

SUD éducation 35 appelle les personnels à rejoindre les rassemblements organisés :

  • à 11H00 place de la mairie
  • à 12H00 devant l’inspection académique

SUD éducation 35 appelle les personnels à multiplier les occasions de débattre de revendications pour un véritable changement des politiques.

Faites nous parvenir vos prises de positions.

Le 23 janvier sera une première étape de mobilisation. Soyons nombreux !

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Journal SUD éducation janvier 2013

Au sommaire de notre journal de janvier

  • En grève le jeudi 31 janvier
  • La lutte décolle !
  • BUDGET 2013 : DU NEUF OU DU BLUFF ?
  • « Refondation » dans le 2nd degré : priorité à l’entreprise et aux Régions ?
  • Rythmes scolaires : le ministère se prend une claque
  • Communiqué de l’Union syndicale Solidaires Pour l’ égalité des droits
  • Peillon précarise
  • Réforme du cadre budgétaire et comptable des collèges et des lycées : un nouvel outil de management libéral
  • Fichage et traçage : le changement, c’est pas maintenant !
  • Sud 35 actions
  • Registre de santé et de sécurité au travail

Bonne lecture !

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Manifestation contre l’expulsions samedi 12 janvier

Rennes a été dans la nuit du samedi 5 janvier le théâtre d’une expulsion dont l’illégalité le dispute à l’inhumanité : au cœur d’une nuit hivernale, une centaine de demandeurs d’asile, hommes, femmes et enfants, ont été jetés à la rue sans ménagement et sans aucune solution d’hébergement, sur ordre de la préfecture et en présence de son secrétaire général.

Cet immeuble, qui a abrité les services vétérinaires, était vide depuis plus d’un an quand des demandeurs d’asile l’avaient investi sans violence 2 jours

auparavant parce que la préfecture se révèle incapable d’héberger les demandeurs d’asile, comme l’y obligent les lois nationales et européennes ; et seul un juge était en droit de prononcer une expulsion.

Honte soit de telle pratiques ! Et ce même secrétaire général n’hésite pas à affirmer, au mépris de la réalité, que le système d’hébergement d’urgence « fonctionne bien » à Rennes alors que depuis des mois, les témoignages de son insuffisance s’accumulent.

Combien d’immeubles vacants, appartenant à l’état comme l’immeuble de l’ARS, pourraient être utilisés pour loger les personnes à la rue, à Rennes comme partout en France ?

Quand le même jour, la Ministre du logement visitait un squat parisien et, exprimant sa compassion, déclarait « étudier la réquisition » d’un immeuble privé, le représentant de l’état à Rennes osait faire interpeller deux militants qui par leur présence apportaient un peu de réconfort à ces migrants.

Le MRAP Ille et Vilaine et les militants des droits de l’homme à Rennes ressentent une profonde indignation.

Le MRAP exprime sa solidarité avec les militants de l’association « Un toit c’est un droit » et appelle tous les citoyens à manifester leur réprobation de tels procédés et leur colère devant ces décisions iniques des services préfectoraux samedi 12 janvier à 14h place de la Mairie.

(COMMUNIQUE DU MRAP 35)

31 janvier LA GREVE C’EST MAINTENANT

La fédération SUD éducation :

  • appelle tous les personnels à la grève le 31 janvier ;
  • apporte son soutien aux mobilisations décidées par les personnels ;
  • appelle à multiplier les AG et les actions dès la rentrée pour construire la lutte, débattre des revendications et de la suite à donner à la mobilisation.

Le Gouvernement affirme qu’il fait de l’éducation sa priorité. Le Ministère de l’Éducation Nationale prétend « refonder » l’école. La réalité est très éloignée de ces discours.

La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. Elle ne permettra même pas de recréer les postes supprimés alors qu’il en manquait déjà avant la purge subie sous Sarkozy. Elle se fait à postes publics constants, au détriment des autres services publics avec la poursuite de fait de la RGPP.

Les politiques éducatives s’inscrivent dans la continuité avec celles de ces dernières années, quelques corrections limitées mises à part. La loi d’orientation et de programmation a un contenu très pauvre. Les contre-réformes sont pour la plupart maintenues. Et d’autres sont programmées.

Les conditions de vie et de travail des personnels continuent de se dégrader. Certains projets du ministère vont encore aggraver cette situation. Les réformes de Vincent Peillon, faites sans les personnels, sont très largement faites contre les personnels.

Ne nous laissons pas diviser ! Le ministère éparpille les réformes et crée des rideaux de fumée pour masquer l’insuffisance des moyens dégagés et l’absence de véritable refondation. Mais tous les personnels veulent une amélioration des conditions de travail pour eux et pour les élèves, tous les personnels veulent une politique budgétaire et scolaire permettant de développer un véritable service public.

Avec toute la Fonction Publique, revendiquons :

  • la fin des politiques d’austérité, l’annulation de la dette publique, un autre partage des richesses ;
  • la titularisation sans condition de tous les personnels précaires et l’arrêt du recrutement de précaires ;
  • la création d’emplois publics à la hauteur des besoins
  • la diminution du temps de travail ;
  • des augmentations de salaires pour tous et toutes ;
  • l’abrogation du jour de carence.

    Pour l’école et ses personnels, exigeons les bases d’une véritable refondation
  • L’abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, aide personnalisée, socle commun, LPC, réformes des 3 lycées…) et l’abandon des sanctions contre les militant-e-s
  • Le retrait des projets inacceptables de V. Peillon, en particulier la décentralisation de l’orientation et de la carte de l’enseignement professionnel, et son projet de réforme des rythmes scolaires qui va dégrader encore les conditions de vie et de travail des personnels sans améliorer la situation pour les élèves
  • Les conditions d’un véritable service public d’éducation : baisse des effectifs par classe à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail et d’étude ; développement de RASED complets partout ; une vraie politique d’éducation prioritaire ; une carte scolaire garantissant la mixité sociale ; l’argent public doit être réservé à l’école publique…

Les conditions d’une réorientation des politiques scolaires n’étant pas réunies, les projets du ministère n’étant pas acceptables, ils ne peuvent pas être promulgués dans le calendrier prévu : imposons le report de tout le processus pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées.

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GREVE 31/12/13