Congrés départemental de SUD éducation 35

Le congrès départemental de notre syndicat SUD éducation 35 se tiendra jeudi 5 avril au local Solidaires à Rennes.

Au programme :

  • Bilan et perspectives (comme ils disent).
  • Notre organisation.
  • Préparation du congrès national de la fédération SUD éducation en Mai.

Venez tous !

SUD Educ 35 info N°22

Notre lettre d’information, au menu :

  • Quand des enseignants deviennent des auto-entrepreneurs sous-traitants !
  • Incendie dans une cité universitaire à Rennes, la responsabilité du gouvernement est engagée
  • Lycée Jacques Cartier (Saint-Malo) : Grève réussie contre l’exercice solitaire du pouvoir par un chef d’établissement.
  • Aéroport à Notre Dame des Landes : un grand projet inutile imposé.
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    SUD EDUC35 INFO N°22


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EVS AVS procés aux prud’hommes jeudi 29 mars 14H

Mercredi 28 mars à 14h rassemblement devant le rectorat rue d’Antrain à Rennes : une demande d’audience est faite et une manifestation est organisée pour dénoncer les formations « bidons » mises en place depuis janvier et les nouveaux abus de droits.

Jeudi 29 mars à 14h une vingtaine des EVS AVS du collectif du 35 passent devant le tribunal des Prud’hommes (2 rue des Trentes, Place de la Rotonde à Rennes). Venez nombreux les soutenir !

Ci joint une 4 pages du collectif EVS AVS 35

Pétition de soutien aux EVS-AVS pour une vraie formation

Pétition en ligne sur le site du collectif EVS-AVS35.fr

Avant les EVS et les AVS, il existait une organisation devant permettre l’intégration de tous les enfants dans le système scolaire. Elle reposait sur un ensemble de mesures, de moyens en établissements et en personnels, spécialisés selon les prises en charges nécessaires et les compétences à mettre en œuvre. Les professionnels du secteur handicap s’étaient progressivement formés, spécialisés en fonction des situations auxquelles ils devaient apporter des réponses appropriées.

La liquidation actuelle des établissements publics, les suppressions de postes d’enseignants spécialisés et les restrictions concernant les salariés du secteur public : AVS, EVS ne reposent sur aucune analyse sérieuse des résultats obtenus dans le secteur de l’enseignement spécialisé.

Cet appauvrissement et la perte de qualité qui en découle va évidemment bousculer l’équilibre social. Ce sont tous les enfants qui en subiront les conséquences.

Aussi, nous, collectif d’EVS-AVS 35 , soutenus par l’intersyndicale, dénonçons :

La manipulation non innocente de l’Inspection Académique laissant croire qu’elle organise pour le personnel EVS-AVS des « formations ». À chaque fois, nous venons faire acte de présence pour répondre à une convocation. Les interventions proposées par les « formateurs » envoyés par l’Inspection Académique ne sont pas des formations car elles ne se rapprochent d’aucun métier existant, ne s’inscrivent aucunement dans un processus de qualification professionnelle et ne nous permettent pas de valider des compétences ou des savoir-faire. Les personnels en « emploi aidé » ne bénéficient pas non plus de réelle insertion, comme le prévoient pourtant les textes législatifs encadrant ce type de contrat.

Nous dénonçons donc l’inaptitude de l’administration à mettre en place des formations qualifiantes et des mesures concrètes visant à insérer durablement ce personnel dans l’emploi.

Pour avoir un aperçu du type de « formation » délivrée (selon les termes utilisés par l’Inspection Académique), allez donc voir par exemple le témoignage suivant : http://www.evs-avs35.fr/retour-sur-la-formation-cynisme-et-mepris/

Vous trouverez également, en lien, le rapport du 17 nov 2011 de la cour des comptes (organisme indépendant) sur les contrats aidés (dont les nôtres en milieu scolaire) dressant un bilan plus que négatif sur ces contrats et les formations mises en œuvre, validant ainsi nos revendications : le rapport accablant de la Cour des Comptes

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manifestation nationale pour l’emploi à Paris le samedi 24 mars

Le 24 Mars : Départ de Rennes 8h30 parking ALMA

Tous à Paris ! Nous devons être nombreux !!

Transport : Pour la manifestation du 24 mars à Paris, Solidaires organise le transport collectif au niveau de la Bretagne.

Pour l’Ille et Vilaine, le rendez-vous est le 24 mars à 8h30 sur la parking du contre commercial ALMA (au SUD de Rennes, à côté de la porte de Nantes/ALMA).

Inscription

Inscription IMPERATIVE par mail : sudeduc35.solidaires(chez)laposte.net

(La prise en charge financière € est assurée par l’organisation Solidaires dans la limite des places prévues)

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, … et les « plans sociaux » s’accumulent, … et les suppressions d’emplois publics se multiplient, … et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, … et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.




Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

Manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !

L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaires, des attaques patronales ; ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs, nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années ; c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc., qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié – applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé – pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité … qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, nous réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois … qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, … les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !

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Paris 24 mars

Expulsion possible du territoire pour 2 élèves du Collège Échange

Nous, FCPE, parents, élèves et personnels du collège Échange ou simplement habitants de Rennes et des environs, sommes scandalisés de la possible expulsion de nos élèves et camarades Anujin (5èmeC) et Aruintemuuji (3èmeC), alors qu’ils sont scolarisés à Rennes depuis l’école primaire. A partir du 15 mars prochain (décision de justice en cours), ces deux enfants ne pourront peut-être plus poursuivre leurs études dans leur collège.

La mobilisation de TOUS est nécessaire pour qu’ils puissent continuer leur scolarité. C’est pourquoi nous faisons appel à chacun d’entre vous.

MOBILISONS-NOUS ! pour la régularisation de la famille de Anujin et Aruintemuuji.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN LE VENDREDI 16 MARS 2012 À 17H DEVANT LE COLLEGE ECHANGE
(…)




Ils veulent expulser nos élèves !

Ils veulent expulser les camarades de nos enfants !

À Rennes et dans les environs, dans plus de 20 établissements, des élèves sont menacés d’expulsion parce que leur famille n’ont pas ou n’ont plus de titres de séjour. Lycées Jean Macé, Bréquigny, Lycées professionnels Louis Guilloux, Jean Jaurès, Coetlogon, Charles Tillon, St Jean Baptiste de la Salle… Collèges Anne de Bretagne, Clotilde Vautier, Échange, Malifeu, Hautes-Ourmes… Écoles de l’Ille, Joseph Lotte… Mais aussi hors de Rennes : Lycée Professionnel Privé de Tinténiac, Collège de Guichen, école de la fée Viviane à Iffendic, école la Forairie à Fougères…
La liste n’est pas exhaustive. La menace est massive. Ces familles, ces enfants, vivent dans l’angoisse d’une arrestation que renforce des conditions de vie quotidienne précaires. Ils sont parfois sans logement et privés de ressources, condamnés à l’indigence par l’arbitraire préfectoral. Plusieurs de ces familles sont déjà sous la contrainte d’une assignation à résidence dans l’attente d’un laissez-passer qui permettra leur expulsion.

Il y a urgence, nous ne pouvons pas laissez faire !

Ces jeunes étrangers sont nos élèves au même titre que les autres, ils sont les camarades de classe de nos enfants. Nous leur devons protection et soutien.

Mobilisons nous par établissement et regroupons nous pour construire une force de résistance efficace face à la politique du chiffre, moteur de la machine à expulser.

Créons des réseaux/ collectifs d’alerte par établissement et un réseau inter-établissement, soyons présents aux audiences à chaque fois que les familles comparaissent au Tribunal administratif pour contester leur mesure d’éloignement.

Pas une seule chaise vide aux prochaines rentrées !

Parents d’élèves, enseignants et personnels agissons ensemble !

des parents d’élèves, des enseignants, Réseau éducation sans frontières – RESF 35

Ratez le train de l’emploi jeudi 15 !

Contre la morosité ambiante*, opération relooking !

Pôle Emploi, la SNCF, la Poste recrutent des figurants, pour un CDD de dix minutes

Le « train pour l’emploi » 2012 passe aujourd’hui à Rennes. Comme le dit sa plaquette de présentation, une de ses fonctions principales consiste à nous « motiver, coacher, relooker »*. Il est vrai que pour ces « communiquants », grands cadres du Pôle Emploi, de la SNCF, de la Poste…, nous devons faire peine à voir. A nous qui sommes assez égoïstes pour ne pas renoncer à nos allocations de survie, qui nous acharnons à ne rien trouver d’autre que des petits boulots précaires, et sommes pourtant assez prétentieux pour solliciter une embauche sans être en mesure de « présenter un véritable projet professionnel »*, ces gagnants vont nous montrer la voie à suivre pour devenir comme eux.

Nous revendiquons aujourd’hui :

  • l’arrêt des radiations des chômeurs et le droit à un revenu décent avec ou sans emploi
  • la titularisation des personnels précaires de Pôle Emploi
  • l’annulation de la délocalisation du Technicentre de Rennes
  • une enquête publique sur le management à la Poste et des sanctions contre les dirigeants reconnus responsables
  • une réduction drastique du temps de travail sans augmentation des cadences ni réduction de salaire
  • l’augmentation du SMIC horaire.
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    occupons train emploi

    Rendez vous devant les champs libres à 11h00 jeudi 15 mars pour discuter du départ du train à destination du pays merveilleux des managers, relookers, DRH… des miettes d’emploi jetable !!!

    Assemblée Occupons Pôle Emploi, le 15 Mars 2012


Non à la STAR Academy des chômeurs ! SUD-Rail appelle à protester !

Le « train pour l’emploi » qui s’arrête en gare de Rennes jeudi 15 mars 2012 est une opération de propagande honteuse et inutile. Cette opération ne pourra pas masquer la responsabilité de la direction de la SNCF dans le développement du chômage et de la précarité dans notre pays.

Cette opération est inutile : la SNCF s’est fait une spécialité de rejeter toujours plus de jeunes lors de ces recrutements !

Ainsi en 2011, tandis que la plupart des directeurs/trices d’établissement déplorait un retard par rapport aux prévisions d’embauches, la SNCF avaient reçu 88 600 Curriculum Vitae au cours du seul premier trimestre pour 4 500 embauches à réaliser en 2011 !

Nous appelons à protester jeudi 15 mars à 12h00 devant le « train de l’emploi », le « train de la honte » et nous demandons à la direction d’arrêter ces opérations de culpabilisation des chômeurs.

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sud rail train emploi

SUD-Rail Bretagne

Suicide a la poste de Rennes

LOURDE RESPONSABILITE DE LA POSTE

Les premières déclarations de la compagne de Jérémy Buan ( le cadre qui s’est suicidé à Rennes en se jetant du 4e étage du siège de la direction opérationnelle territoriale courrier de Haute Bretagne) confirment totalement les éléments d’informations et les conclusions que nous avons transmises par voie de communiqué presse le 1er mars dernier.

En effet, Les premiers éléments que nous avons recueillis nous laissaient penser que le directeur de la DOTC Haute Bretagne a une lourde responsabilité managériale dans le suicide de ce postier.

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CP SUD PTT35
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Crise de la dette, conférence-​​débat mer­credi 7 mars

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A l’initiative d’ATTAC et de la Fon­dation Copernic, un appela été lancé pour un audit citoyen de la dette publique. Pour ce faire, un col­lectif a été créé au niveau national. L’Union syn­dicale Soli­daires est un des membres fon­da­teurs. Cet appel a été relayé en Ille-​​et-​​Vilaine, à Rennes et à St Malo.

Le CAC 35 (Col­lectif pour un Audit Citoyen de la dette publique), dont l’Union syn­dicale Soli­daires 35 est membre, organise une conférence-​​débat le 7 mars à 19 heures à la maison des asso­ciation, 6 cours des alliés à Rennes.

Au pro­gramme ;

  • perte du triple A et après ?
  • y-​​a-​​t-​​il une « bonne » dette ?
  • emprunts toxiques : les col­lec­ti­vités pourront-​​elles s’en relever ?
  • dette illé­gitime, dette écolo­gique… de quoi parle-​​t-​​on ?
  • quelles réponses apporter à cette crise ?

avec

Christian Celdran, membre du Conseil scien­ti­fique d’Attac et du Col­lectif national pour l’Audit Citoyen de la dette publique

et le témoi­gnage d’un agent du Centre Hos­pi­talier Guillaume Régnier

non au logement cher

UN TOIT C’EST UN DROIT !

MANIF LOGEMENT SAMEDI 10 MARS 15H00 – PLACE DE LA MAIRIE – RENNES

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion… Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

Les fins de mois sont dures …

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés … En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP. STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé … EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel des sans-logis, jusqu’au relogement. !



BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE !
Encadrement et baisse de 10 à 20% des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

RÉALISATION MASSIVE DE HLM ! 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation…), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

Réseau logement des mouvements sociaux Rennes : Relais Etrangers ;La Cimade ;FSU 35 ;RESF 35 ;MRAP 35 ;Le Conseil des Migrants ;MJCF 35 ;PCF 35 ;PG 35 ;UL-CNT 35 ;UL-Solidaires ;UD CGT ;EE LV ;Gauche Unitaire ;FASE ;Les Indignés ;CNL ;DAL 35

Avec le soutien de :

http://contrelelogementcher.org

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manif logt 10 mars

Soutien au chomeur inculpé suite à l’occupation de pole emploi

Venu défendre LES DROITS de TOUS, traîné devant le tribunal par la police pour L’ARBITRAIRE DE QUELQUES-UNS

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Rassemblement devant la cité judiciaire vendredi 9 mars dès 8h30 lors de l’audience !

Appel de l’Assemblée occupons pôle emploi Rennes du 2 Mars 2012 :

Depuis janvier, le mouvement « occupons pôle emploi » a été lancé en France afin de résister à la guerre administrative livrée contre les chômeurs et les précaires, et s’opposer à tous les discours qui osent nous rendre responsables du chômage quand ce n’est pas… de la crise ! A Rennes, nous revendiquons sans relâche : l’arrêt des radiations, la titularisation des précaires de Pôle Emploi, la mise en place de rendez-vous pris d’un commun accord entre chômeurs et conseillers, la transparence des chiffres : sous-traitance, radiations, travail gratuit ou forcé (EMT…) et la mise en place de panneaux dédiés aux collectifs de chômeurs pour informer les usagers de leurs droits…

Lors de la journée d’action nationale du 14 février, l’agence Rennes Sud a été occupée par une cinquantaine de manifestants soutenus par des collectifs de chômeurs et des organisations syndicales. Au cours de la matinée, une assemblée générale ouverte aux usagers s’est tenue. Nous avons accompagné des personnes enfermées dans le labyrinthe administratif de Pôle emploi. Enfin, nous avons fait part aux conseillers de notre volonté de nous allier avec eux contre cette machine qui saccagent des vies des deux côtés du guichet.

Face au mépris de la direction, nous avons mis en place durant l’après-midi « un contrôle précaire » de l’agence en ne laissant entrer que les personnes venues pour des problèmes de dossier et non celles convoquées pour le suivi mensuel obligatoire. Ainsi, avons-nous imposé à une échelle réduite l’arrêt du contrôle et des sanctions. Tout en laissant, bien entendu, la possibilité de sortir à qui le souhaitait. Avant l’arrivée de la police, nous avons déplacé le mobilier pour être prêt à obstruer l’entrée au moment de l’intervention policière afin de symboliser que le service public de l’emploi appartenait d’abord à ses usagers.

Faisant feu de tout bois pour tenter de nous intimider, la direction régionale s’est employée à présenter l’occupation comme une « séquestration » avant de se raviser et de déposer plainte contre x pour « dégradation de biens publics » et « entrave à la circulation ». N’est-ce pas la police qui a fait effraction en brisant deux portes et occasionnée la fermeture de l’agence pour le reste de la journée ? N’est-ce pas Police Emploi qui, par ses radiations, entrave chaque jour la vie de millions de personnes en leur coupant les vivres ? N’est-ce pas plutôt elle encore qui dégrade le bien public par la pression qu’elle exerce en sommant chacun d’accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelles conditions ?

Au moment où les occupants sont projetés au dehors avec violence, un jeune précaire, Mehdi, qui s’était rendu sur les lieux pour récupérer des papiers et s’enquérir du mouvement, intervient pour demander à la police plus de retenue. A son tour, saisi sans sommation par un policier pour avoir eu l’impertinence de réagir à ces méthodes brutales, il se débat. Le groupe des manifestants parvient finalement à maîtriser la vindicte policière et à la faire lâcher prise. La tension retombe. Quelques minutes s’écoulent pendant lesquelles un policier de la BAC intime à un autre en uniforme, qui s’était saisi de Mehdi, de porter plainte. Ce dernier est empoigné à nouveau, frappé et soulevé de terre par des policiers puis embarqué. Nous ne pouvons entendre cette arrestation autrement que comme une vengeance de la préfecture et particulièrement de sa BAC, consécutive aux camouflets infligés d’une part, par le jugement rendu en première instance concernant la marche des chômeurs du 5 décembre 2009 et d’autre part, à travers l’existence d’une plainte jugée recevable par l’IGPN -même si nous n’en attendons pas grand chose- à l’encontre de policiers de la BAC de Rennes pour des violences commises contre des participants à la marche, grièvement blessés.

Mehdi est inculpé pour « violence volontaire » et « résistance violente en réunion sur agents ». Il risque une peine de prison. Nous ne pouvons tolérer que l’on menace de peine de prison ferme une personne agissant comme chacun devrait agir devant la police, alors même que les tribunaux continuent d’absoudre honteusement de leurs responsabilités des policiers en requérant des peines de prison avec sursis, lorsque des personnes meurent. Comme à Grasse récemment, où Hakim Ajimi, âgé de 22 ans, est mort des suites d’une intervention policière de la BAC.

La répression ne nous arrêtera pas !

Non à la justice de classe à Pôle emploi et dans les tribunaux, oui à la solidarité populaire !

Soyons nombreux lors de la comparution de Mehdi pour exprimer notre soutien et montrer à la Cour qu’elle doit nous entendre !

Comité de soutien à Mehdi : premiers signataires : DAL35, Indignés de Rennes, Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes