Assemblée générale SUD Education 35 le 4/11/2009

Assemblée générale de SUD Education 35 mercredi 4 novembre à 18H, pliage du journal à partir de 16H

Ordre du jour :

  • la grève du 24 novembre.

Quelle position pour Sud éduc 35 ? (la Fédération a d’ores et déjà décidé d’y appeler…)

  • le CF de novembre et l’appel à un congrès extraordinaire
  • Solidaires et le local…
  • les suites des actions pour la défense des services publics, et de la Poste en particulier ;
  • propositions d’articles pour le journal de novembre

Journal SUD Education 35 OCT 2009

SOMMAIRE :

EDITO :

Fin programmée des professeurs fonctionnaires de l’Education Nationale

AIP :

le confort et la galère

LOI CARLE :

Pendant qu’on saigne l’enseignement public,le privé est toujours plus subventionné !

NEGOCIATIONS DANS L

:Mais qui est le dindon de la farce ?Mastérisation, revalorisation : le SNES se rebiffe !

FRANCE TELECOM

:Le numéro de téléphone de la morgue passe par France Telecom…Qui sont les assassins ?

PRIVATISATION DE LA POSTE :

Que vive le service public postal !

BULLETIN D

SYNDIQUEZ VOUS !. . . . . . .

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Fin programmée des professeurs fonctionnaires de l’Education Nationale

Fin programmée des professeurs fonctionnaires de l’Education Nationale…

Le syndicat Sud-éducation 35 appelle l’ensemble des enseignants à lutter contre la réforme de la formation des professeurs qui imposera l’obtention d’un master pour passer les concours. Le but réel de cette transformation des conditions d’accès au métier est de constituer un vivier de futurs contractuels, titulaires d’un master professionnalisé mais ayant échoué au concours. Embauchés de façon massive ( comme cela s’est produit dans d’autres administrations) ils ne bénéficieront pas des aspects protecteurs des différents statuts. De plus en plus de professeurs se retrouveront ainsi précarisés, soumis au diktat de chefs gestionnaires(façon France Telecom) dotés de plus en plus de pouvoir grâce à la progression de l’autonomie des établissements… jusqu’au jour où, les concours étant supprimés, toutes les embauches s’effectueront sous cette forme. Les concours, en effet, ne sont pour l’instant maintenus que pour masquer leur suppression prochaine ! Les organisations syndicales qui, tel le SNES, se sont abstenus lors de la présentation de ce projet au CTP ministériel prennent un grand risque à éluder le sens réel de cette réforme qui par ailleurs, n’élève pas (bien au contraire) le niveau de formation théorique des enseignants et diminue de façon substantielle leur formation professionnelle (cf l’article dans notre journal du mois de septembre). L’ensemble de la profession doit sans tarder se mobiliser contre une réforme régressive qui est un maillon important du projet éducatif sarkoziste dont l’objectif réel est le démantèlement de l’Education Nationale. L’année passée, la détermination farouche des lycéens a fait capoter la réforme des lycées de Darcos. L’enjeu est important, soyons à la hauteur ! Osons défendre nos professions et à travers elles le service public de l’Education !

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L’AIP ou le confort et la galère

Il faut bien l’admettre. L’AIP est majoritairement bien perçue parmi nous. Ces 2 heures hebdomadaires avec quelques élèves seulement nous apportent le confort d’un contact privilégié avec quelques enfants en difficultés. Nous avons l’impression de pouvoir enfin, disposer de temps pour eux. L’AIP, bulle d’oxygène – c’est donc un progrès, est la bien venue quand, le reste du temps, nous courons.

Après quoi courons-nous ? Le temps justement. Le temps pour la caser cette AIP, deux heures de plus à intercaler dans les quatre journées de la semaine. Souvent le midi, plus le temps de manger, d’échanger avec les collègues. Parfois le soir, histoire de rallonger la journée d’école, avant d’attaquer les corrections. Et puis, tous ces documents administratifs à rédiger… encore et toujours plus de paperasse.

Après quoi courons-nous ? Les dossiers MDPH. Équipe éducative. Rencontrer l’AVS. Comprendre cet enfant en grosse difficulté. Trouver du temps pour l’aider. Pas d’AIP pour lui. L’AIP, c’est pour l’enfant en difficulté passagère.

Mais lui, l’enfant en grosse difficulté, qui l’aide ? Et qui nous aide à l’intégrer ? Qui nous aide à cerner sa difficulté, à nous former pour y faire face, telle année au handicap physique, telle autre, au trouble du comportement, telle autre, au handicap intellectuel ? C’est qu’on doit intégrer tout le monde, maintenant. Projet philosophiquement louable, à condition de ne pas l’aborder naïvement. Les établissements diversement spécialisés, les clis, les RASED, on le constate tous les jours, sont de moins en moins dotés. C’est que tout ceci coûte cher. Beaucoup plus cher que des AVS qui sont EVS et qu’on balancera passées 3 années à travailler avec nous, ayant fait leur possible, comme nous. Parce qu’au bout du compte, tout ça, c’est nous qui le récupérons, dans nos classes. C’est seulement du travail en plus, des moyens en moins, le tout concentré sur les 24 heures semaine. ON pourrait appeler ça la galère.

Grâce à l’AIP et aux autres réformes, nous sommes passés de 26 heures de travail à 24 heures de galère + 2 heures de confort. Subitement, j’ai un doute… est-ce qu’on ne se serait pas fait entuber ?

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Loi Carle :

Pendant qu’on saigne l’enseignement public,

le privé est toujours plus subventionné !

La « laïcité ouverte », dont se réclament Sarkozy et son gouvernement, est l’occasion d’un nouveau cadeau fait à l’enseignement privé et donc d’un nouveau recul de la laïcité à l’école.

L’appropriation d’argent public par des intérêts privés se poursuit à travers la nouvelle loi « Carle » votée par le parlement lundi 28 septembre 2009 : la majorité s’applique à banaliser la mise sur le même plan de l’école publique, qui est ouverte à tous les enfants, et de l’école privée, qui sélectionne à sa guise et sert des intérêts privés – bien souvent religieux : plus de 90% des écoles privées sont catholiques.

Déjà largement subventionnée pour qu’elle puisse bénéficier de tarifs attractifs, l’école privée prétend être considérée à égalité avec l’école publique, sauf qu’elle est l’instrument de l’inégalité scolaire : l’enseignement privé accueille un public scolaire qui est, par sa composition sociale, très différent de celui de l’école publique : les catégories à revenu élevé y sont largement surreprésentées. L’école privée est l’instrument de l’inégalité scolaire et elle ouvre une brèche dans le principe de laïcité, qui garantit une indépendance de l’école à l’égard des groupes de pression religieux… et autres.

La « loi Carle »crée pour les communes une obligation de financement des élèves scolarisés dans le privé en dehors de la commune aux conditions suivantes (Art. L. 442-5-1) :

« … Cette contribution revêt le caractère d’une dépense obligatoire lorsque la commune de résidence ne dispose pas des capacités d’accueil nécessaires à la scolarisation de l’élève concerné dans son école publique, ou lorsque la fréquentation par celui-ci d’une école située sur le territoire d’une autre commune que celle où il est réputé résider trouve son origine dans des contraintes liées :

1° aux obligations professionnelles des parents, lorsqu’ils résident dans une commune qui n’assure pas directement ou indirectement la restauration et la garde des enfants ou si la commune n’a pas organisé un service d’assistantes maternelles agréées ;

2° à l’inscription d’un frère ou d’une soeur dans un établissement scolaire de la même commune ;

3° à des raisons médicales. »

Et qui plus est, la commune pourra toujours, dans les autres cas, financer si elle le souhaite !

La loi Carle vient se substituer à la loi du 13 août 2004, soutenue notamment par le sénateur Charasse (PS), dont les dispositions sur le même sujet -son article 89- étaient régulièrement invalidées devant les tribunaux : elle aggrave la situation existante. Pendant que les écoles privées récolteront ainsi davantage de fonds publics pour soigner leur attractivité en surfant sur le consumérisme scolaire, les écoles publiques pourront continuer à gérer la pénurie et les conséquences de la ségrégation sociale. Celle-ci s’organise derrière des slogans biaisés et antinomiques de « liberté de choix » et de « parité de traitement ». Le système à deux vitesses s’aggrave dans l’éducation et les intérêts de petites minorités sont favorisés aux dépens de l’intérêt collectif.

Sud éducation dénonce le financement public des écoles privées, instruments de ségrégation – sociale, voire communautaire – dans la jeunesse, instruments de dénaturation du Service Public, qui est aligné sur les méthodes de gestion du privé. Loin d’avoir une « mission de service public », l’enseignement privé a bel et bien une « mission » de destruction de l’école publique, laïque.

Sud éducation estime qu’il ne doit y avoir qu’une école pour tous les enfants et jeunes de ce pays, et donc que l’enseignement privé doit être nationalisé.

Mastérisation, revalorisation : le SNES se rebiffe !

Mais qui est le dindon de la farce ?

Mastérisation, revalorisation : le SNES se rebiffe !

Au CTP ministériel de rentrée, le SNES persiste à tenter de justifier l’injustifiable : dans sa déclaration, il justifie son accord tacite avec la réforme de la « mastérisation ». Celle-ci aurait dû justifier une augmentation des salaires (la « revalo » du SNES)… Nous avons dit dans notre bulletin précédent combien cela reposait sur une vision idéaliste (et, au demeurant, élitiste et réactionnaire) des salaires, sans voir que le facteur déterminant en ce domaine aussi est le rapport de forces entre les classes… (les classes sociales, pas la « hors-classe », autre miroir aux alouettes dans lequel le SNES a donné naguère)

« Une véritable revalorisation doit donc embrasser toutes les dimensions du sujet : remettre à niveau l’ensemble des rémunérations, traiter la question de l’amélioration des conditions de travail, de la formation et d’une mobilité choisie, traduire l’élévation du niveau de recrutement –assise sur le Master-, reconnaître la qualification. C’est bien une revalorisation générale qu’attendent nos collègues et non des ajustements limités. »

Quel est, en effet, le bilan de l’abstention – équivalant soutien – sur la question de la mastérisation ?

Le SNES le dresse lui-même dans un communiqué publié au début octobre :

« Plus de deux ans après les promesses du candidat puis Président de la république N. Sarkozy d’une revalorisation des enseignants, la présentation d’un plan de revalorisation devant le CTPM semblait un signal positif. La déception et la colère sont à la mesure des attentes des personnels : le plan présenté par Luc Chatel est une provocation* !
L’augmentation de 100 euros du salaire pour les nouveaux recrutés n’est pas une valorisation mais une dévalorisation** ! Recrutés un an plus tard et avec un diplôme supérieur, ils seraient rémunérés à un salaire inférieur à celui que touchent les actuels recrutés après un an d’enseignement.
Pour les milieux de carrière : rien !
Pour les fins de carrière, alors que la pénibilité est de plus en plus grande pour nos collègues, PEPS, PLP, certifiés et agrégés, et que la durée d’activité ne cesse de s’allonger : rien !
Dégradation des conditions de travail résultant de la poursuite de la politique de suppression de postes… »

* Comme si on pouvait attendre autre chose… ** C’est exactement ce que nous vous annoncions !

Bilan : pour tout résultat, RIEN.

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France Telecom…Qui sont les assassins ?

Le numéro de téléphone de la morgue passe par France Telecom…Qui sont les assassins ?

Lundi 28 septembre un travailleur de France Telecom s’est donné la mort près d’Annecy. Il a mis en cause dans un courrier son entreprise. Cette dernière venait de lui imposer une mobilité modifiant radicalement son activité professionnelle.
Jeudi 15 octobre, un ingénieur de France Telecom s’est pendu sur son lieu de travail, le 2e suicide à Lannion en peu de temps (le précédent a eu lieu dans la nuit du 29 au 30 août), le 25e en France depuis février 2008. Mardi 13 octobre, un employé de la même entreprise avait tenté de se suicider à Marseille.

Il s’agit d’une véritable hécatombe qui ne doit rien au hasard. Elle est le produit d’une politique volontariste de la direction de l’entreprise qui a sacrifié la santé de ses salariés aux impératifs des profits financiers et de la rémunération des actionnaires.

En 2004, Dominique Decèze auteur d’un livre sur France Telecom a répondu aux questions d’un journaliste de « Témoignage ». Il avait alors indiqué « que plusieurs études ont établi un lien scientifique entre les restructurations et la souffrance psychique des employés…De nouvelles méthodes de gestion ont été brutalement introduites par Michel Bon PDG de 1995 à 2002 : recherche de la performance, compétition entre salariés, conquête des clients(…)La direction a systématiquement cherché à détruire tout collectif de travail qui pouvait faire obstacle à la montée de l’individualisme. » Il a cité plusieurs exemples pour illustrer ses dires : « des personnes sans affectation parce qu’on leur refusait toujours des postes, un cadre muté 6 fois de suite en 5 ans sans raison, des couples séparés par mutation professionnelle… On a vu des services déménager à répétition dans un département, contraignant les employés à suivre. » Selon Dominique Decèze « France Telecom a servi de laboratoire à la première grande remise en cause de la Fonction publique. Cela préfigure ce qui risque d’arriver à la Poste ou à E D F.- G D F. La direction avait parfaitement conscience de ce qui se passait. Elle estimait que c’était le prix à payer. Il y a 6000 départs par an à France Télécom , se débarrasser des fonctionnaires par tous les moyens est une priorité. »

Dans un communiqué rédigé après le 23e suicide le syndicat SUD PTT déclarait avoir dénoncé sans succès auprès de la direction la souffrance généralisée des salariés d’Orange/FT. « Depuis de nombreuses années » ajoutait-il » les restructurations s’enchaînent sur fond de fermetures de sites, changements de métiers, plans de suppressions d’emplois. Parallèlement, l’organisation du travail est devenue complètement pathogène :contrôle permanent, individualisation à outrance, mise en concurrence des salariés, industrialisation totale des process…le travail a perdu son sens à FT/Orange. D’après l’Observatoire National du Stress mis en place par la CFE-CGC et SUD, l’objectif de la direction est d’atteindre 22000 départs en 3 ans.

Voilà ce qu’est devenue la branche téléphonique des PTT !

Privatiser un service public en effet signifie que l’objectif recherché n’est plus le service rendu aux usagers par l’Etat qui, malgré ses déficiences, défend néanmoins en partie l’intérêt commun. Seul compte désormais le rendement financier des actionnaires qui contrôlent par le biais du C.A. les nominations des dirigeants du groupe. Ces derniers sont choisis pour leur attachement à l’idéologie libérale et leur capacité à promouvoir un développement de l’entreprise lié aux intérêts des propriétaires que sont les actionnaires. Ils sont remerciés en conséquence par des salaires mirobolants, par des parachutes dorés exorbitants et par l’octroi de stock options. A France Telecom 25 millions de stock options ont été distribuées aux 800 managers et plus hauts dirigeants du groupe. Une façon supplémentaire de s’assurer leur subordination aux intérêts du marché.

Mais les usagers, devenus clients, ne sont pas les seules victimes de cette transformation de la philosophie de l’entreprise qui, de fait, ne s’intéresse plus qu’à la rentabilité de l’action. L’organisation du travail toute entière est chamboulée pour atteindre des objectifs qui n’ont que peu à voir avec le bien commun. Toutes les résistances collectives à cette nouvelle manière de voir les choses sont systématiquement broyées par un fonctionnement hyper hiérarchisé qui s’ingénie à isoler chaque travailleur et à briser l’autonomie de chacun. Une immense machine inhumaine dotée d’un pouvoir arbitraire s’installe. Chaque salarié, une épée de Damoclès au-dessus de la tête et un poignard au creux des reins est non seulement pressuré mais aussi toujours dans l’inquiétude de devoir changer de poste de travail ou bien de région. Logique violente qui n’hésite pas pour le bien des actionnaires à déstabiliser leur vie professionnelle et leur équilibre psychologique . Certains d’entre eux dans ces conditions n’ont plus la force de lutter et de vivre…

Triste et macabre bilan d’une politique rétrograde, soi-disant moderne, qui fleure bon le dix-neuvième siècle !

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Privatisation de la poste

Que vive le service public postal !

La consultation citoyenne organisée par le Comité national contre la privatisation de la poste a obtenu un franc succès. En seulement quelques jours de mobilisation, plus de 2 millions 300 000 personnes en France, 33 176 en Ille et Vilaine (11808 à Rennes, 3385 à Saint-Malo, 2317 à Fougères, 1318 à Dinard, 443 et 355 dans les petites communes de Lanhelin et de Saint-Brolade !) se sont exprimées en votant massivement non au projet de privatisation de la poste. Les Français en effet ne sont pas dupes, ils ont parfaitement compris que la transformation en société anonyme n’était qu’une étape supplémentaire vers le démantèlement complet du service public postal.
La privatisation ne sera que l’aboutissement d’un processus engagé en 1997 par une directive européenne imposant sous le gouvernement français de l’époque dirigé par Lionel Jospin la fin du monopole public. Quelques années plus tard, le Conseil européen de Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 (ou siègent Chirac et Jospin) demanda à la Commission européenne d’accélérer la libéralisation des secteurs tels que le gaz, les services postaux et les transports. Ce qui sera fait avec une directive du 10 juin 2002 ( sous le gouvernement Raffarin) qui fixera un calendrier à cette ouverture à la concurrence. Le 4 octobre 2006, la Commission européenne exigera de la France « la suppression de la garantie étatique illimitée en faveur de la poste » expliquant que cette dernière « place l’entreprise dans une position avantageuse par rapport à ses concurrents et crée ainsi une distorsion de concurrence sur un marché en voie de libéralisation ».Un service public qui ne peut plus s’appuyer librement sur son autorité de tutelle n’est plus que l’ombre de lui-même. Il est clair ainsi que si la privatisation proprement dite n’est pas formellement imposée par l’Europe, cette dernière fait ouvertement pression pour l’obtenir ayant de toute façon créé avec la complicité des gouvernements de gauche et de droite les conditions de l’affaiblissement de l’entreprise publique condamnée pour survivre dans un marché concurrentiel à singer le capitalisme privé, obnubilée par les seuls profits et non par l’intérêt des usagers. Le choix se réduit désormais à un service public aux ailes coupées ne pouvant plus s’appuyer réellement sur l’Etat ou bien à la privatisation en bonne et due forme qui bien sûr ne fera qu’aggraver la situation faite aux usagers et aux employés (dont la situation de fonctionnaires ne sera plus qu’un souvenir).

Défendre le service public postal impose en réalité non seulement de s’opposer au changement de statut proposé qui conduira évidemment à la privatisation mais aussi de remettre clairement en cause les politiques européennes qui ont cassé les monopoles des services publics. L’intérêt d’une entreprise publique fonctionnant avec les mêmes critères qu’une entreprise privée est en effet extrêmement limité. Il ne peut s’agir de casser le large front qui s’est levé pour défendre le statut public de la poste (il est nécessaire bien au contraire de le renforcer) mais le débat doit avoir lieu et il est de la responsabilité des organisations syndicales de le mener en toute clarté.

D’autre part se pose dorénavant la question de la continuation de la mobilisation. Comment imposer au gouvernement sarkozyste l’enterrement de son projet ? Les comités s’ils ne veulent pas se contenter d’actions symboliques doivent organiser l’action dans la durée, mener une guérilla systématique réunissant les personnels et les usagers dans un combat permanent contre les fermetures des bureaux de poste (depuis 1997 6000 bureaux ont été remplacés par des points postes chez les commerçants ou par des agences postales à la charge des communes). Des actions d’envergure nationale comme celle de la votation du 3 octobre sont nécessaires. Il est possible de prévoir des grandes journées de défense du service public postal se déclinant sous la forme de grandes manifestations mais cela ne pourra suffire. Faire reculer sur une question aussi emblématique un gouvernement aussi déterminé implique une volonté de vaincre qui se donne les moyens de la victoire. Ne peut -t-on rêver à une grève unitaire des postiers soutenue par l’ensemble du service public et par la population mobilisée, cette dernière refusant par exemple d’acquitter ses factures de gaz et d’électricité (autres services publics jetés en pâture) tant que le projet de privatisation du bien commun que représente le service postal n’est pas abandonné ?

Donnons vie à ce rêve !

Défendons le service public postal et, à travers lui, défendons l’ensemble des services publics (eau, gaz, électricité, télécommunication, courrier, transports, Education… ) !

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REFERENDUM CONTRE LA PRIVATISATION DE LA POSTE

Alias » Consultation nationale du samedi 3 octobre 2009

Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser,

êtes vous d’accord avec ce projet ? oui/non « 

Plus d’infos : http://www.appelpourlaposte.rezisti.org/

Les lieux de vote dans le département : http://www.appelpourlaposte.rezisti.org/spip.php?article140

En PJ le tract de Solidaires pour vous donner de bonnes raisons de voter.