EVS/AVS/ASEN Audience au conseil général jeudi 2 juillet à 17H30

L’intersyndicale est invitée au conseil général Jeudi 2 juillet à 17H30, rendez vous pris avec : M. Elie Guéguen, Directeur général adjoint en charge de la formation et des solidarités, de vous recevoir, en compagnie de M. Yves Raoul, Directeur de la formation professionnelle continue et de l’apprentissage, et de M. Philippe Menut, Directeur des lycées.

Pour information, alors que les mêmes actions sont menées dans toutes les régions, le préfet d’Aquitaine confirme ce jeudi 25 à 15heures : « Les 385 EVS de Gironde seront réemployés à compter du 1er septembre. Nous cherchons une solution avec l’académie pour les EVS des autres départements de la région. »

Ce qui est possible au 1er septembre est possible tout de suite !

Ce qui est possible en Gironde est possible partout !

La mascarade des « oraux de controle » du BAC PRO

ORAUX DE RATTRAPAGE DU BAC PRO 2009 : SANS NOUS !

En juin et juillet 2009 se dérouleront, pour la première fois, des oraux de rattrapage au baccalauréat professionnel. Si le projet de mettre en place un oral de rattrapage au Bac Pro est louable, celui de la session 2009, décidé dans la précipitation, organisé sans concertation, n’est qu’une mascarade et n’aura aucune valeur pédagogique.

Pis encore, nous considérons, qu’en l’état, ces oraux sont un pas de plus sur le chemin d’un enseignement professionnel livré aux exigences patronales.

Cet oral de rattrapage comptera pour 50% de l

En effet, pour passer l’oral de rattrapage il faudra remplir deux conditions : obtenir au moins 8 de moyenne générale ET au moins 10 à l’épreuve d’évaluation de pratique professionnelle (EPP). Le ou la candidat/e remplissant ces conditions pourra alors passer un oral de 20 minutes qui s’appuiera sur la description d’une tâche professionnelle « réalisée en entreprise ». L’annexe que devront fournir les candidats pour cet oral, non soumise à notation et transmise le jour même de l’oral aux examinateurs, est constituée d’un simple A4 dans lequel le/la candidat/e doit témoigner qu’il ou elle a intégré les « compétences professionnelles » de la tâche décrite.

Cette épreuve de rattrapage, mise en place au nom de l’équité entre les voies de formation, propose des modalités très éloignées de celles de l’enseignement général et technologique où les candidats-tes repassent trois matières qu’ils ou qu’elles choisissent.

Manifestement, cet oral conforte l’idée que cette nouveauté a été « pondue » avec un objectif purement économique : une seule épreuve, un seul jury.

Cerise sur le gâteau, la note de cet oral sera additionnée à la moyenne générale. Le total divisé en deux fournira la note finale du candidat.

La moitié d

Nous sommes loin d’une formation de qualité visant à transmettre aux élèves les savoirs pratique, théorique et critique. Que l’enseignement dit « général » soit le grand absent de cet oral (exit les langues, les maths, les arts appliqués… ) n’est, dans cette logique, pas une surprise.

La vérification du niveau est désormais réduite à la portion congrue : compétences en entreprise ! Les représentants du « monde de l’entreprise » étant cordialement invités à siéger dans les jurys des oraux, le doute n’est plus permis.

 {{{97% de taux de réussite garanti !

Si dans la forme cet oral réunit tous les ingrédients permettant l’arbitraire le plus total, sur le fond, il vise à faire de l’enseignement professionnel public une « boîte à diplômes » patronaux.

De nombreux collègues, sans être opposé/es au principe d’un oral de rattrapage sont décidé/es à refuser de faire passer cet oral « sauce MEDEF » avec ce contenu et dans ces conditions.

En conséquence, SUD Éducation :

  • exige la suspension immédiate de cet oral pour la session 2009 et exige que soient proposées aux candidat-tes des épreuves de rattrapage à l’image de celles des autres filières ;
  • appelle les personnels à refuser de faire passer les oraux de rattrapage et à envoyer collectivement la lettre ci-jointe au Recteur ;
  • dépose un préavis de grève couvrant les personnels la ou les semaines durant lesquelles ces oraux seront organisés .

    TOUS EN GREVE, LORS DES ORAUX DE RATTRAPAGE DU BACCALAUREAT PROFESSIONNEL

Cet appel est relayé par l’intersyndicale de l’enseignement professionnel SNUEP-FSU, CGT Educ’action, SUD Éducation ( communiqué en PJ).

  • Alors que l’on nous bassine à longueur d’année qu’il faut revaloriser l’enseignement professionnel, et qu’on y travaille tous les jours, nos patrons bradent les diplômes !!!

Les ministres passent, la casse continue

Communiqué de SUD Education 35

Rennes, le 28 juin 2009

ILS CONTINUENT LA CASSE

Ce n’est pas parce que le ministre change que la politique éducative change :

14 000 enseignants et 600 emplois administratifs en moins dans l’Education nationale au programme de 2 010.

.

Les suppressions de postes dans la fonction publique sont plus que jamais à l

. Le nouveau gouvernement s’engage à poursuivre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui fait valoir ses droits à la retraite. Ainsi, l’an prochain, 34 000 postes seront supprimés dont 14 000 enseignants et 600 emplois administratifs dans l’Education nationale.

La série noire des suppressions continue donc.

Sous prétexte de « réduire les dépenses » l’Etat anéantit volontairement les formations et l’éducation. L’école maternelle, les lycées pro, les RASED sont directement dans la ligne de mire. Mais ça ne suffira pas : il faudra s’attaquer aux collèges, aux lycées.

Les effectifs vont augmenter dans les classes

. Les conditions d’apprentissage des élèves, les conditions de travail des enseignants se dégraderont une nouvelle fois.

L

. En effet, comme d’habitude, les restrictions budgétaires frappent plus l’enseignement public laïque que l’enseignement privé confessionnel sous contrat, où seuls 1 400 contrats ne seront pas renouvelés (9% des suppressions totales alors qu’il scolarise 16,7% des élèves). Le respect de la parité que le privé met en avant (sauf quand il s’agit de la suppression des contrats) devrait se traduire par 2 597 contrats en moins.

Pour que le gouvernement ne puisse plus déployer sa politique éducative régressive, une mobilisation générale est plus que nécessaire

. La stratégie des temps forts, des journées de grève rituelle a découragé, désabusé, épuisé tout le monde. Les annonces du gouvernement renforcent ce sentiment d’échec. Ce n’est que par une l’action générale interprofessionnelle reconductible que nous pourrons gagner.

SUD EDUCATION 35 n’attend donc rien du ministère de Luc Chatel, et n’est pas dupe un seul instant des prétendus désirs du ministre d’écoute et de dialogue. Xavier Darcos nous avait joué la même scène… Nous ne participerons pas à la mascarade de dialogue social qui détruit, jour après jour, les droits des travailleurs et le service public et laïque

Dès la rentrée scolaire, participer aux réunions syndicales et se syndiquer à SUD EDUCATION 35 , c’est résister et agir pour un autre projet de société, un autre projet d’école.

L’école n’est pas une entreprise, l’éducation n’est pas une marchandise !

WWW.SUDEDUCATION35.FR

Reportage sur la grève des précaires du 18 juin 2009

Un petit reportage sur l’action du 18 juin des précaires AVS/EVS et autres jetables de l’éducation nationale passé au JT du 18 Juin sur TV Rennes suivi d’un entretient passé sur le câble ou disponible ici

Il y a un reportage au milieu du journal sur le rassemblement de ce

midi, et en fin de journal …. nos deux stars ( Aline et Gildas de la CNT).

Si vous regardez tout le journal vous remarquerez que Pôle emploi était

aussi en grève aujourd’hui !

Aline était un peu frustrée à la fin de l’émission car elle n’a pas eu

le temps de tout dire et surtout de lire la plate forme.

En tant que spectatrice en direct live j’ai trouvé cela pas mal mis à

part la fin du reportage où ils disent que les enfants n’auront plus

d’AVS et d’EVS l’an prochain, mais nous ne pouvions rien y changer,

sinon nos deux stars ont bien assuré, et je viens de les revoir en

direct différé sur ma télé et je les ai trouvés aussi bien qu’en direct

live.

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Journal SUD Education 35 juin 2009

Notre publication locale, au sommaire :

  • Le Vatican habilité à décerner des diplômes universitaires français.
  • L’unité et la cocotte minute ou le bilan amer d’une année de luttes.
  • Les tribulations d’une EVS.
  • Non à la précarité au lycée Maupertuis !
  • Vous avez dit reussite ?
  • Un état des luttes dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR).
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Pourquoi se syndiquer, pour construire quelle ecole ?

Le Congrès de Cherbourg de Sud éducation a adopté les propositions qui suivent. Elles constituent davantage un programme de travail que des réponses clés en mains aux questions qu’on peut se poser sur l’école. Ces propositions complètent les textes définissant les orientations fondamentales de Sud éducation, définies par nos congrès successifs. Elles prolongent notamment le texte de référence adopté en 2006 au Congrès de Clermont-Ferrand.

QUELLE ECOLE ?

Bien entendu, nous sommes tous d’accord pour affirmer que l’école ne saurait radicalement évoluer sans un changement radical de société. Mais deux raisons essentielles militent en faveur d’un projet d’école clairement affirmé.

L’école actuelle est certes le produit et le reflet de la société dans laquelle nous sommes, mais elle a aussi son histoire propre, en tant que lieu institutionnel et en tant qu’espace social. Elle est donc soumise à des contradictions qui sont pour certaines partagées par l’ensemble de la société et pour d’autres spécifiques. Les contradictions du système capitaliste ont permis le succès des luttes menant à l’adoption de revendications politiques et syndicales progressistes, dont le droit à l’éducation pour tous. Dans les circonstances actuelles, ce droit à l’éducation pour tous et toutes est violemment remis en cause, au nom d’une idéologie qui prône un retour à des valeurs élitistes et défend des objectifs de rentabilité immédiate. Se cantonner, comme d’autres syndicats le font, à la défense de l’existant serait suicidaire, parce qu’il n’est pas de lutte efficace sans perspectives concrètes et sans contre propositions à opposer au pouvoir et à proposer au personnel éducatif.

À la question « quelle école voulons-nous » ? nous répondons donc : une école pour tous et pour toutes, qui soit à la fois éducatrice et émancipatrice, ouverte et coopérative, et structurellement repensée.

Cette conception implique la poursuite de débats et interrogations : parler des missions de l’école, c’est parler des statuts et des activités de l’ensemble constitué par les personnels, les élèves, les parents et les différents acteurs de l’institution ; parler du contexte éducatif que nous souhaitons, des idées que nous défendons prioritairement par rapport aux transmissions du savoir et aux acquisitions de connaissances, de la conception du métier que nous avons. Mais c’est aussi parler des contingences matérielles, de l’organisation du temps et de l’espace, de la transformation des modalités de l’apprentissage, de la démocratie au quotidien et poser la question de l’évaluation.

Les débats et interrogations doivent s’appuyer sur les expériences pédagogiques alternatives en cours.

SUD Éducation doit soutenir les expériences alternatives qui vont dans le sens de l’école que nous voulons. Notre projet syndical va plus loin et revendique la généralisation d’un système alternatif éducatif lié à une transformation sociale.

Toute école alternative ne peut être réalisée dans le cadre de la précarisation des personnels éducatifs qui, du point de vue pédagogique ne permet pas de travail suivi. De plus, une école nécessite des effectifs réduits tant dans les classes que dans des établissements à taille humaine.

Une école pour tous et pour toutes

Une école pour tous et pour toutes, c’est une école qui refuse la sélection et la hiérarchisation des savoirs

L’école que nous voulons est une école pour toutes et tous, qui permette de s’épanouir et de prendre en compte la diversité des élèves. La situation actuelle, l’école du tri social, où il est demandé à l’élève de s’adapter à un système complexe, est inacceptable : rythme scolaire imposé, programmes trop normatifs, cloisonnement des disciplines, exercices très formalisés, un système de notation stigmatisant, le tout ponctué par des orientations précoces.

Aujourd’hui l’organisation de l’école est au service d’une hiérarchie bien établie des filières imposées (dévalorisation des filières dites professionnelles, valorisation des grandes écoles) reposant sur des savoirs et des savoirs faire eux-mêmes hiérarchisés.

Il faut donc une école refondée où le maximum de capacités seront développées, où l’évaluation sera valorisante et l’orientation plus tardive et autonome. Cette école ne peut se limiter à une relation enseigné-e-s/enseignant-e-s et nécessite l’intervention d’autres acteurs pour répondre aux besoins de toutes et tous.

Une école pour tous et pour toutes repose sur la laïcité, c’est à dire, sans établissements privés, sans main mises du politique, du religieux et de l’entreprise sur l’école.

Un des acquis historiques du système éducatif français repose sur la laïcité, dont certains aujourd’hui demandent l’« assouplissement ». La défense de la laïcité se doit d’être sans concession. En ce sens, on ne peut que refuser le financement du système éducatif par les collectivités locales. SUD Éducation est pour la nationalisation de toutes les écoles privées dans un seul service public d’éducation.

Une école pour tous et pour toutes, c’est une école solidaire et équitable

La solidarité implique un statut unique pour les enseignants et un traitement égalitaire en matière de salaire pour tous les acteurs professionnels de l’école. Elle implique aussi le refus de la concurrence entre établissements et le refus de l’exclusion (en premier lieu, le maintien, au moyen de structures spécialisées, des « décrocheurs » dans le système scolaire).

Nous préférons le terme équité au terme égalité, parce que ce dernier cache derrière les pieuses déclarations d’intention la réalité d’une école sélective qui non seulement reproduit les schémas sociaux du système de pensée dominant mais encore en aggrave les effets. Une école équitable serait une école organisée pour offrir une égalité des droits, quel que soit l’établissement et quelles que soient les origines et les situations des élèves : une école qui mettrait en œuvre des traitements diversifiés et adaptés en fonction des situations, avec plus de moyens pour les zones et les élèves défavorisés.

Une école pour tous et pour toutes, c’est une école qui offre une formation polyvalente

S’il existe effectivement un « socle commun des connaissances » dont la nature est à redéfinir, il reste que ce socle commun ne doit pas jouer son rôle sélectif actuel. Le système doit s’adapter aux capacités potentielles des élèves et non le contraire. Autrement dit : il doit y avoir diversité des propositions de formation, afin que les élèves puissent s’ouvrir au maximum de connaissances et au maximum de possibilités d’orientation future, y compris dans les spécialités dites manuelles. Dans cette formation, l’enseignement professionnel, technique et manuel a toute sa place (autrement dit : on ne peut le laisser aux entreprises), à condition que les liens soient forts entre les enseignements généraux et les enseignements professionnels.

Une école démocratique et émancipatrice

Pour que l’école soit démocratique, il faut une communauté éducative

Même si nous savons que la solidarité ne se décrète pas et que la vie en commun est le reflet des rapports sociaux dominants, force est de constater que les établissements scolaires sont de plus en plus soumis à une hiérarchisation intense des rapports, sous couvert de management. La seule réponse possible est de favoriser au maximum l’existence d’une véritable communauté éducative. Une telle volonté implique d’abord l’intégration de la concertation (associant tous les membres de cette communauté) dans les services des personnels et les emplois du temps des élèves, ainsi que des moments de rencontre avec les parents et les intervenants extérieurs.

En ce qui concerne l’émancipation, il s’agit bien de développer l’autonomie des élèves, leur aptitude à surmonter les contraintes, leur esprit critique, leur appropriation du savoir, et finalement de les aider à faire les meilleurs choix possibles pour eux en fonction de leurs intérêts. Mais ce développement personnel ne peut se faire que dans un cadre de sociabilisation intense, en développant le travail de groupe, la solidarité entre élèves, les projets créatifs et culturels, c’est à dire le contraire de l’école utilitaire et individualiste qu’on nous impose.

L’école doit permettre l’ouverture des connaissances à la culture, aux échanges et à la recherche

Par culture nous n’entendons pas bien entendu la culture dite bourgeoise, même si en un sens la généralisation de l’éducation pour tous a permis aux classes moyenne de se l’approprier en partie. Aujourd’hui, la diversification et la massification des accès à la culture, en particulier la télévision et internet, permettent le partage et la diffusion des ressources de tous ordres, mais demandent aussi une éducation à la recherche documentaire. L’esprit critique n’est en effet pas dissociable de la culture générale, et il est donc normal que les acquis culturels soient privilégiés par rapport à la rentabilité du résultat. En ce sens, l’interdisciplinaire, avec une formation et des moyens adéquats, peut-être une piste prolifique. Par la gratuité, il faut que l’école permette à tous les élèves (quels qu’ils soient et où qu’ils soient) de rencontrer des artistes, de fréquenter des lieux d’art, de participer à des projets de création. Les échanges linguistiques et culturels doivent être favorisés. Le lien avec la recherche, actuellement le plus souvent inexistant doit être assuré, autant en ce qui concerne les savoirs que les pratiques pédagogiques.

L’école doit être le lieu d’une responsabilité partagée

Dans le même temps où on appelle les acteurs de l’éducation à faire preuve d’initiatives, on fait tout pour les infantiliser. « L’évaluationnite » a pénétré en profondeur l’éducation nationale : la notation des établissements est entérinée par le ministère et les journaux, les évaluations systématiques des élèves servent aussi à évaluer les enseignements, les projets d’établissement deviennent des panels de contraintes, la note de vie scolaire se contente de punir des comportements. La prise de responsabilité des membres de la communauté éducative se gagne, certes, au jour le jour et avec ténacité, mais elle doit aussi être facilitée par l’application d’une véritable démocratie.

Une école ouverte et coopérative et structurellement repensée

Une école permettant une pédagogie active

L’école ne peut plus fonctionner sur le modèle autoritaire qui apparaît comme le modèle de référence. Il faut dépasser la transmission unilatérale du savoir et mettre en place des méthodes pédagogiques plus actives, ce qui implique des activités moins formalisées, des productions plus personnelles et des modes d’évaluation différents. De même, les méthodes d’apprentissage doivent permettre l’entraide et le travail de groupe plutôt que favoriser compétition et élitisme.

La première restructuration de l’école serait la démocratisation des rapports sociaux qui y sont instaurés : autogestion des écoles, des collèges et des lycées par les personnels et les élèves. Une telle affirmation revient à dire que l’école ne se définit pas uniquement comme un lieu d’enseignement, mais aussi comme un lieu de socialisation.

Enfin, le droit à des expériences alternatives doit être affirmé.

Un chantier ouvert

L’ensemble de ces propositions n’est ni exhaustif ni figé. Il s’inscrit dans le travail d’une commission fédérale mise en place lors du congrès de Clermont. Il pose un cadre de réflexion collective et esquisse un projet d’école alternative. Loin d’être achevés, ces travaux doivent être poursuivis et affinés pour le prochain congrès. Plusieurs pistes de travail semblent ressortir :
les missions de l’école ;
statut et nature des personnels ;
administration, gestion, place des personnels et des élèves dans l’établissement ;
liens avec l’extérieur (parents, organismes, contenus pédagogiques, intervenants artistiques, etc.) ;
apprentissages, modalités d’apprentissage, d’évaluation et d’orientation adaptées à la diversité des élèves ;
école solidaire et égalitaire et Nouvelles Technologies…

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Grève précaires EVS AVS le 18 juin

Sud Education 35 à déposé un prévis de grève pour les personnels du premier degré pour le Jeudi 18 Juin 2009 afin de soutenir les précaires de l’éducation nationale. RDV 11H place de la mairie à Rennes

Rencontre avec le DRH de l’academie

M Vauleon, le directeur des ressources humaines de l’académie de Rennes nous à convié à un rendez vous concernant les mutations inter académiques Jeudi 11 Juin.

Cette année notre ministre à encore eu une bonne idée, communiquer les résultats de la mutation par téléphone avant que ceux ci ne soient définitivement validés en commission paritaire ( administration + syndicats).

Ce fut une levée de bouclier du coté des syndicats qui y ont vu la fin du paritarisme, les résultats étant donnés avant l’intervention des syndicats (cf les communiqué de l’inter syndicale ici ).

Notre administration souhaitait calmer le jeu en nous expliquant que cela ne changeait rien sur le fond. L’information communiquée avant les commissions n’était que le projet de mutation, la décision finale restant prise dans le cadre du paritarisme par les commissions.

Effectivement, Les messages téléphoniques reçus en fin de semaine de la part des ressources humaines de l’académie prennent effectivement la précaution de signaler que cette information n’est pas définitive et reste à confirmer en commission paritaire.

Dont acte, mais restons vigilants sur le fonctionnement paritaire au sein de l’éducation nationale à l’heure ou de plus en plus nombreuses sont les contre-reformes qui nous tombent dessus sans la moindre concertation sur la simple signature du ministre.

Compte rendu de l’administration en PJ

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MEDIATEURS DE LA REUSSITE

VOUS AVEZ DIT REUSSITE ?

Nouveaux venus dans la grande famille des précaires : les « médiateurs de la réussite ».

La circulaire du 27 janvier 2009 porte création de ces postes en CAE ou CAV, censés faire baisser

de 50% en trois ans le taux d’absentéisme dans les établissements bénéficiant de cette dotation, le

personnel déjà en poste : assistants de service social, conseillers principaux d’éducation, assistants

d’éducation (eux-même en situation de précarité), infirmiers scolaires… méritant sans doute le

qualificatif de médiateurs de l’échec.

Alors, malvenus dans les établissements, scolaires, ces nouveaux collègues ? C’est un chapeau que

l’on tente de nous faire porter lorsque nous -militants syndicaux ou non, personnels de la

communauté éducative- nous élevons contre ces « non embauches sur des non postes » :

Comment osons nous refuser cette « superbe opportunité de travail à des personnes en recherche

d’emploi » ? Comment ne pouvons nous approuver ce « merveilleux coup de pouces aux jeunes »,

comme l’a fait remarquer un inspecteur général lors de son passage dans un lycée professionnel

d’Ille et Vilaine dans lequel (malencontreux hasard ou reflet de la triste réalité ?) la moyenne d’âge

des premiers candidats reçus en entretien d’« embauche » la veille avoisinait les 40 ans..

Normalisation de la précarisation dans le service public

Non,bien sûr collègues, militants ou non, ne se trompent pas de cible. Ce ne sont bien évidemment

pas les personnes embauchées sur ces postes qui sont les fossoyeurs de l’éducation nationale, mais

bien ceux qui cautionnent ce système destructeur du service public, jetant l’opprobre dans un même

temps sur les opposants à ces recrutements en profitant du dilemme dans lequel se sentent plongés

bien des collègues : des moyens en plus, comment les refuser ? Des personnes en situation de

recherche d’emploi, de quel droit m’opposerai-je à leur embauche ? Ceci, bien sûr, ne résiste pas à

une analyse à plus long terme : embauche de vacataires ou contractuels égale disparition du statut

de fonctionnaire, embauche de personnes non formées et qui ne bénéficieront d’aucune formation

digne de ce nom, égale baisse de la qualité de la prise en charge des élèves, égale perte de crédibilité

du service public d’éducation, égale montée en puissance des inscriptions dans les écoles privées.

Le même I.G. expliquait sans rire un peu plus tôt qu’il y a bien moyens supplémentaires dans les

établissements, notamment au niveau de la vie scolaire, mais ces embauches – sur des postes non

pérennes- interviennent malheureusement et par le plus pur des hasards, au moment où, en effet, il y

a « quelques suppressions de postes ». Certains esprits mal éclairés y ont vu une relation de cause à

effet. Pas du tout :« la mesure est bonne, mais le gouvernement n’a pas su l’expliquer ». Et voilà,

madame, pourquoi votre fille est muette….

La normalisation de la précarisation dans le service public est maquillée d’effets d’annonce

(5OOO postes créés !!), effets d’annonce qui ont pour but d’escamoter les vraies questions sur le

devenir de l’école publique et les causes de l’absentéisme des élèves.

Vrais problèmes non traités

Objectif annoncé dans la circulaire : « prévenir les situations de décrochage qui compromettent les

conditions de réussite et perturbent l’insertion future des élèves dans la vie sociale et

professionnelle »

Absents parce que pas assez « cadrés », ou absents pour des raison beaucoup plus dérangeantes ?

Outre les personnels de service social, de santé, de vie scolaire et d’enseignement, les parents

d’élèves eux aussi dénoncent « la non prise en compte des causes multiples de l’absentéisme

scolaire » (communiqué de presse de la FCPE).

Orientation non choisie, classes surchargées qui empêchent tout suivi individuel, non prise en

compte de la parole de l’élève, système scolaire inégalitaire dénoncé en son temps par Bourdieu,

mais dont la dichotomie est toujours d’actualité.. ;

Des moyens supplémentaires, nous sommes pour ! De vrais emplois dans l’éducation nationale, nous

sommes pour !

Non seulement le traitement de problèmes aussi graves ne peut se satisfaire de mesures « poudre aux

yeux », mais envisagé sous l’angle répressif au mépris de toute réflexion éducative, il risque

d’aggraver une situation déjà dramatique dans bon nombre d’établissements.

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